à propos

Naissance biologique dans les années 1960, petite enfance paisible entre Paris et Champagne-sur-Oise.

Quatre ans plus tard, pour s’abstraire d’une existence moins douce, se réfugie dans la contemplation, les rêves, la musique, la danse. Imagine, et réalise avec les moyens du bord, toutes sortes de spectacles auxquels les adultes alentours assistent avec morgue.

A neuf ans, découvre Belle-île-en-mer : “tu quittes ta terre” claquent les vagues contre la coque de l’Acadie au retour.

Placée en internat à dix ans, à onze apprend la flûte traversière. Lors d’un séjour linguistique à Hanovre, traverse la lande de Lüneburg, hypnotiques étendues de bruyère sous le soleil de septembre, et visite le mémorial du camp de Bergen-Belsen : choc.

A douze, découvrant le journal d’Anne Frank, décide de tenir le sien : l’écriture sera désormais sa plus fidèle compagne.

Adolescente, veut « écrire des pièces pour la radio » et, pendant les fins de semaine du début des années 1980, réalise des montages musicaux entrecoupés de pensées, de lectures et de poèmes pour ses amis.

Au sortir de l’internat, le 12 juillet 1982, s’échappe du domicile familial, « foyer clos, portes refermées… ». Un étrange voyage de Paris à Aix-en-Provence, Nantes, Nîmes, Perpignan, et retour devant une porte fermée.

Pendant ses études à l’université et au conservatoire, lit avidement et écrit toutes sortes de textes. Agrégée à 23 ans, achète un boitier Minolta X300 et un objectif 35/135, enregistre sa première émission pour France Culture l’année suivante, adhère à la SGDL et à la SCAM.

En 1999, après dix années de créations pour France Culture, devient sociétaire de la SCAM. A co-produit pendant deux ans la série “les grands musiciens”.

Alors que sa carrière d’enseignante se poursuit désormais à l’université, l’écriture et la photographie demeurent : scénarios, fictions radiophoniques et théâtrales. De belles rencontres artistiques, quelques voyages.

Cécile Belleyme naît à Paris, sur la montagne Sainte Geneviève, le vingt-huit janvier 2010, et intègre le collectif “Koân”  sous la houlette des éditions Éoliennes : il est temps d’assumer ce que l’on écrit en dehors des textes académiques. Rencontres, poèmes, roman, textes, scénarios, théâtre, composition pour la radio, rencontres, textes, poèmes… blog pendant le confinement, contes, lectures musicales, minutes poétiques…

Elle rejoint le Parlement des écrivaines francophones au printemps 2024 et le Creative Process à l’hiver 2025.